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direéf:eru- ne manqueroit point de s'
alar..:
,, mer pour moi. Mon fexe n'aime pas
l~
" foups:ons dont il fe croit offenfé ; ils
pro•
;, duiíent le mécontentement
&
l'averfion:
" &
ton amour, ta honré, emportant bient8_t
,. la balance , ma pene ne feroit-elle
pa~
,. cerraine
?
•
•
"Et que m'ont fait mon pere, rna mere;
,; mes freres, pour m'infpirer l'envie de les
" quitter ,
&
po~me
faire préférer
a
ma
"
atrie, un pays q e je hiiífois
il
n'y a pas
., fong-temps, auffi
l:l'
en que
fa
religion
?
Le
,, changement meme qui a fait difpa:Foltre
?'
cette haine, n'efhl pas une autre preuve
" de ma foibleífe
&
de tón pouvoir
?
O le
,, plus aimable des hommes
!
O toi que mota
,, ame adore
!
ne cherche point
a
me perdre
,, par ton amour. Si je me donnois
a
roí,
Uill
,, devoir trop cher me feroit oublier ce que
" je
dois
a
Die.u ,
&-
me
précip~reroit
dans
,, des malheurs
qui
ne regarderoient pas Jfeu,–
"lemenE !'avenir; car ma perveríion, dans
·~
ún
remps, n'empecheroi.r pas qu'il ne m.e
" revint liles doutes;
&
tes tnoindres abfences
.. me rendroient doublement malheureufe.
" L'indifférence efr-elle poffible for uq fujet
,, de cette impottance? Ne m'as-tu pas fait
?'
voir toi-rneme, -qu'elle ne l'efl: pas pour
~·
t0i ?
&
ton exemple ne fert-il pas
a
i.n'inf–
,,
tru~re?
Une
fauíle
religion aura-t-elle plus
,, ,de force <i}l:le la vraie religion du
ciel
.?
o
" toi,
le
plus .ümable des
hom_me~
!
ne
c:h~r~