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!!
,. renrion de vous le faire lire ? Je
dout~
,, réellement q_ue je le puiífe ,
&
je ne lé
,, terai poinr fans avoir eílayé·mes forces
»
dans une converfation parriculiere
ave~
,, vous.
.
,, Vous, mon pere, mamere, 1nes freres :·
,, &
vous , mon cher
&
pieux diretl:eur •
,, vous m'avez aidée par votlie généreufe
·" indulgence '
a
remporter Cur moi-meme
,, une partie de la viél:oire. Vous avez fait cé.–
,, der votre juge1nent au 1nien. Vous m'avez
." dit que je feroís heureufe, íi. je pouvois
.»
l'etre par le choix de mon creur. Mais ne
" vois-je point que je
n~en
ai
l'
obligation qu'a
" votre complaifance ? Ceílerai-je jamais
»
de me rappeller les raifons que vous avez
" oppofées tant de
fois a cette alliance avec
" le plus noble des
homm.es, roures fondées
,, fur la différence
de ma religion ,
&
fur
»
l'opini~r.reté
qui l'attache
a
la íi.enne? Ce
',, fouvenir me permettra-t-il jamais d'etre
" heureufe ?Ah! chere
&
refpeél:able famille,
,, laiffez-moi la liberté d'embraífer le [eul par–
" ti qui me convienne;celui de m'enfermer
,, dans un cloitre. Qu'il me foit nermi.\' de
»
confacrer au cie1 le reíl:e d'un¿ vie dont·
,, je n..e craindrai plus que la durée foit trop
»
longue ' occupée
a
prier p9ur vous '
&
»·pour la converGon de l'homme qui fera
»
roujours cher
a
mon ame! Qu'eíl:-ce done -
•• que cene petite portien du mondt: qui m'ap-
" partient par la difpofition de mes grand-
,, peres ?
Et
de
quel
poids eíl:-elle dans la