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:!
gne de votre bonté. Quel étra
nge myíl:ete;
a repris la marquife , cet écrit
peut-.ildone
ren
fermer?
·
J
'éto.isauill furpris qu'elle. Je n'avois pas
enc
ore ouvert le pa
pier ,&
j'
ai offert de le
Lre en
fa
préfence :
ma.iselle a fouhaité de
ne le voir qu'avec le
marquis, s'il convenoit
qu'.ils en prilfent tous deux connoiífance.
- Elle eíl: forrie avec précipitation,
&
Camille
a paíTé dans l'aurre chambre, pour
y
attendre
les ordres de
fa
maírreíle. Je fois demeuré
feul. Voici l'étonnante piece que j'ai lue
(").
C<
o
vous) qui eres ce qu'il
y
a de plus
" cher
a
mon cceur ) pardon mille fois.....
., de quoi dira.i-je? Eíl:-ce du de!fein que j'ai
,, de
f~re
une grande aébon, fi j'en ai la
"force. L'exemple me vient de vous , qui
" et>es a mes yeux le plus grand des hommes.
·,, Mon devoir parle d'un coté; mon cceur .Y
"réfifre,
&
me tente d'une
foibleífe. C'eíl:
.,,
toi, Dieu puiíTí'lnt
!
que je
pr.iede me fou–
,,
ten.irdans ce grand comb
ar. N e permets
~,
pas qu'il renverfe ma ra.ifon,
comnie.ill'a
,, déja fait ; cene foible raifon ,
qui ne com–
,, menee qu'a renalrre. O Dieu
!
fortifie·moi:
.., l'effort eíl: extreme; il efr digne de la per–
,, feétion a laquelle Clémentine a roujours
»
afpiré.
" Mon précepteur
!
mon &ere
!
mon ami
!
("') JI
n'eft pas befoin. de faire obferver qu'elle fe
reffent de
la
maladie de
Cl~mei¡.tine
,
qui eft cauíéc
par l'amour
&
la religion ; ni d'avertir
'JUC
c'eft
C\l
'!uoi
confifie
ici
l'arc de l'auteur,
·