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·Du

CI.nv.

GRANnrssoN.

16~

Ah,

Mo

níieur !

a-t-elle interrompu .. vous

ne ferez d'onc pas catholique

?

.

Vous avez confenti, Mademoiíelle, avant

mon départ pour

l'

Angleterre, que je fui–

vilfe le mouvement de ma confcience.

Efr-il done vrai

?

a-t-elle dit , avec un

foupir.

.

Votre pere , Mademoifelle , vo'l:ls infor–

mera lui-meme de tous les autres articles

dont on eíl: conY'enu , pour votre parfaite

fatisfaél:ion.

Ses _yeux étoient gros de larmes. Elfo pa–

paroiíloit incertaine. Deux ou rrois 'efforts

qu'elle

a

faits pour parler , n'Ont woduit

qu'un fon confus. Enfin, s'appu}'ant

fu[

moa

oras ,-

elle s'eíl: avancée en tremblant vers

le

cabinet ; elle y eíl: entrée. Lai.ífez-moi , laif–

fez-moi , m'a-e-elle dit :

&

m'ayant mis

llfl

papier dans la main, elle a tiré

la

porte fur

elle. Le creur percé de fes fanglots , que

}e

pouvois entendre, je fuis paffé dans la cham.–

bre voifine, d'ou

fa

mere

&

Camille avoient

enrendu nne partie de norre court enrrecien.

La marquife eíl: emrée dans le cabinet ;

mais

revenant auffirot: Graces au ciel,

m'

a-r-elle

dit, elle jouir de toute

fa

raifon, guoiqu'elle

paroiífe

fon

affiigée. Elle

m'

a fuepliée

de

l'

abandonner

a

elle-meme. Si vous pouvez

lui pardonner, dit-elle, fon .creur fera fou–

lagé. Elle vous a donné un papier qu'elle vous

prie

ele

lire. Elle attendra

que

vous la

falliez

~peller

,

f¡.

vous pouvez , a-r-elle ajouté

,

fouffi:ir,

apres l'avoit

1u,,

une créatw"e

~