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un homme que nous eíl:imions tous,
&
qui
lui avoit toujours marqué tant de refpeéH
Elle m'a répondu, que devant vous voir
dans un jour fous lequeJ
il
ne lui avoit pas
encore été permis de vous regarder , elle
avoít quantité de chofes
a
vous dire '
&
qu'el-le craignoít de ne pouvoir
fe
les rap–
peller ; qu'elle en avoit écrit une partie, mais
qu'elle n'étoit pas encore contente
d'elle~
rneme; que vous étiez grand; qu'elle vou–
loit s'efforcer de ne l'etre pas moíns; que
la
liberté que nous lui accordions, augmen–
toit fon en1barras,
&
qu'elle avoit dé
ja
fou–
haité vingt foís d'etrc
a
la fin du jour.
Je luí aí propofé, a pourfoivi la marquife,
de
prendr~
plus de temps; un moís, une fe–
inaine. Non, non, m'a-t-elle dit; je ferai
prere
a
fo
voir tantot. Qu'il vienne. Je me
fens la tete aífez bien. Qui fair
íi
je ne ferai
pas plus mal demain, ou dans une femaíne
?
Camille eíl: rentrée. On luí a demandé daos
quel érar elle avoit laiffé fa iuaitreffe. Elle
nous a die qu'elle l'avoit trouvée fort pen–
five, mais
l'efprir víf
&
agité ; qu'elle
paroítfoít remplíe de la viíite qui
s'
appro–
choit,
&
que depuis une demi-heure, elle
avoit demandé troís
fois
íi
le chevalier éroit
,
arrivé; qu'elle relifoit fouvent ce qu'elle
avoit écrit; qu'elle le mettoit fur
fa
table
&
le reprenoit; que
[e
levant quelguefois, elle
fe promenoit un moment dans
fa
chambre,.
rantot avec un air de dignité, tantot la tete
¡ienchée; que pendant laderniere heure elle