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. Le prélat a loué cette idée.
[a
marqui(e
11'
a pas fait d'autre objeéhon, qae celle de
fa
tendreíle. On a conclu que le choix en
feroitabandoJJné aulli aClémentine.Camille,
a dit le marquis, il eíl: temps d'avertir ma
fille, que le chevalier attend qu'elle demande
a
le voir. Vous
y
confentez? m'a-e-il dit
civilemenr.
Camille n'efr pas revenue auffit8t: a fon
retour, elle nous a fait une nouvelle pein–
ture des agitations de
fa
maícreffe ,-qu'elle a
termínée, en priant la marquife- de t}lonter
a
fon appartemenr. Si c'éroit votre premiere
entrevue, m'a dit le prélae, je ne {erais pas
furpris de ce défordre : mais il faut avouer
que le mal fe montre fous une étrange vatiéeé
de formes.
La marqui[e eíl: montée avec Camille,
&
m'a faie avenir prefqu'aullitot de la fuivre.
Elle eíl: venue au devane de moi, jufqu'a
la
porte du cabinet;
&
forrant, elle m'a die en
peu de mors: Je crois qu'elle [era plus faris–
fuire que je vous laifTe feul avec elle. Je ne
rn'éloignerai póint. Camille me tiendra com-
-
pagnie dans la chambre voiúne.
En entrant dans la chambre, j'ai trouvé
Clémenrine a
fa
toilette, mais abymée dans
fes médirarions ,
&
la tére appuyée for
fa
main.
A
ma vue , un charmant vermillon
i;'
eíl: répandu fur
fes
joues. Elle s'efl: levée,
elle m'a fuir une profonde révérence,
ei~e
s'efr avancée de quelque
pas
vers moi
~
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