Previous Page  361 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 361 / 442 Next Page
Page Background

nu Cwiv.

Gn.ANDtBON.

iff

1at. O chevalier

!

m'a-t-elle dit, nous avons -

été

fon

troublés par une viíire du co1nte de

Belvedere. Qu'il eíl:

.a

plaindre

!

U nou·s a

dit qu'il vous avoit vu chez vous.

Il eíl: vrai , Madame. Alors

j

'ai raconté,

a

la

priere du prélat, tout ce qui s'étoit

paffé entre nous, excepté fes derniers mots,

par lefquels j'ai cru devoir et1tendre qu'il

aimoit mieux mourir de la main d'autrui

que de la fienne.

lls ont témoigné la part qu'ils prenoient

a

fa

peine>

&

leur inquiétude pour moi ;

mais je ne me fuis point appers:u que cet

incident eut altéré leurs di[pofitions en ma

faveur. Ils avoient déclaré aq coime que

le rétabliffement de leur filie paroiílant dé–

pendre de la parfaite fatisfaél:ion de fes délirs,

ils éroient réfolus de n'y plus apporter la

moindre oppoGtion. La vifite de ce malheu–

¡eux ami, m'a d1r la marquife,

&

fes

em~

portements, qui m'ont fait d'atHant plus de

pitié, que je fo crois menacé de la mahdie

de ma fille, m'onr empechée de voir Clé–

tnentine depuis deux heures. J'allois paffer

chez elle , lorfque vous eres arrivé : mais

Camille ira pour moi.

Ce ma'rin, a continué la marquife, daRs

l'entrerien que j'ai eu avec elle, elle s'eíl: ex–

cufée de vous avoir envoyé Camille pour

vous prier de remettre votre viíire

a

l'apr~s­

mídi. Elle n'étoit pas préparée, m'a-t-clle

dit >

a

vous rccevoir. Je luí ai demand

é de

quels prép aratifs elle ayoit befo

in

pour

vo.ir

G

6