DU CHEV. GR.ANDISSON.
IrJ
eilt craint d'etre enrendu de quelqu'autre
que de rnoi, quoique nous n'euffions per–
fonne proche de nous ;
&
fe
baií.fant vers–
moi,
il
vaut rnieux, a-t-il ajouté, mourir
de votre rnain, que de..•..••.• Il n'a point
-achevé;
&
fans me laiífer le temps ele répon–
dre,
il
m 'a quitté íi brufquemenr, qu'il
avoit difparu lorfque
je
fuis arrivé
a
la porte.
Comme il étoir venu
a
pied, un valer, qu'il
avoir
a
fa
fuite, a dit
ame
miéns, qué Mad,
de Sforce l'étoir alié voir
a
Parme,
&
que
depuis cette viíite, on avoit remarqué dans
fon humeur, uq changement qui alannoit
roure
fa
maifon.
Apprenez-moi, cher doéteur, commenr
les téméraires vivent íi tranquilles, lorfque
avec tant de précautions pour éviter !'em–
barras,
&
rant d'éloignement pour routé
forre d'offenfe'
a_
_peine [uis-je parvenu
a
me
dégager d'une difliculré, que je ret-ombe dans
une autre. De quoi les femmes ne fonr-elles:
·pas
capables; lorfqu'elles entreprennent de
rnettre la divifion entre des :nnis? Mad.
de
Sforce a l'humeur hauraine, intrigante.
1l
n'
eíl:
pas de fon intéret que Clémentine foit
jamais mariée. Cependant le comte cle Bel–
vedere efi d'un naturel
íi
froid,
ú
éloigné
<le la violence
~
que , n'ignorant point les
vues de cene
dame,
j'
admire par quels arti–
fices elle a pu fufciter une füpnme
íi
vive-
dans une ame íi paiíible.
-
le temps me pre.!Ie pom:- me
renclre
aa
Gj