DU CHEV. GR.A_NDIS
S~N.
l.of-9
air froid
&
mécontent. Surpris de ne pa
s lui
trouver
la
politeífe
&
l'arnitié qu'il a ' tou–
jours marquées pour moi, je lui en
ai
ré–
moigné quelque chafo ;
iJ
m'
a demandé
{i
je
l'informerois fidélement des termes ou
j'
étois
avec la !ignora Clémentine
?
Fidélement ,
fans doute , ai-je répondu, fuppofé que
j'entre dans quelqu'explication: mais la
dif–
pofition ou je vous vois , ne me permet peut–
etre poiet de vous fatisfairela-deffus.
Je vous di[penfe d'w1e autre réponfe , a-t-il
répliqué. Vous me femblez sur de vos avan·
tages ; rnais Clémentine ne fera. point
a
vous , pendant qu'il me refrera un fouffie
de vie.
Apres tant de révolutions, Montieur,
a.pres tmt d'incidenrs
&
d.e fcenes, que je
n ai
pas
cherché a faire na'itre' rien ne doír
erre capable de me furprendre ; mais
íi
vous
avez quelques prétenrions
a
former , quel–
ques demandes a faire fur ce point' ce n'eft
point
a
moi' c'efr
a
la
famille .du marquis
della Porretta qu'il faudroit vous adreffer.
Croyez-vous , Moníieur , que je ne fenre
poin l'ironie de ce langage
~
Sachez néan–
moins, qu'a l'excepúon d'un feul, tous les
creurs de
fa
famille font
dans
mes intérets.
D'
ailleurs toutes les coníidérations
font
pour
moi ;
&
vous n'avez pó,ur vous que la géné–
roíité de vos fervices , que je ne comefte
poi.t-!1:, ou peut-etre les agréments de vott•
figure
&
de vos manieres.