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I
S'
T
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I R E
k fojet de notre chagrin. Sa grande ame
n'a
biíié voir aucune marque de furprife. Je n'y
vois point, nous a-t-elle dit, d'autre remede
que la patience. Norre chere fi\le s'y atten–
doit elle-méme. Puis-je lire la lettre qui con–
tient cette intérelfante nouvelle? Je lui
ai
pré[enré les trois lettres. Elle n'a fait que
les
parcourir. J'admire
íir
Charles, a-t-elle repris.
Quel auroit été notre honheur ,
íi
le ciel
e.voif exaucé nos vreux
!
Mais vous vous
fouvenez , Mad. Selby , que nous avons
fouyent plaint la vertueufe Clémentine. .
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paro:it a{fez que la généreufe atteption de
ftr
Charles pour Henriette, coute quelque cbofo
a
fa
tranquillité. Ou
efl:
done ma chere fille?
Je fortois pour la chercher ,
&
je
l'ai
rencon rrée fur les degrés de la rerralfe. Vorre
grand'maman, ma chere.... Oui, m'a-r=elle
dit; j'apprends qu'elle efl: arrivée,
&
je me
hatois de lui venir rendre mes devoirs.
Mais
corrunent vous
trouvez -vous ,
Henriette?
Aífez bien
depui~
que j'ai pris l'air. J'ai
fait
dernander des nouvelles au doél:eur
Badet,
il
m'a fait dire que
íir
Charles efi en
bonne fanté,
&
que tous fes amis
[e
porrent
mieux. Je fuis plus tranquille.
Elle a couru vers
fa
grand'mere, avec la
joie qu'elle a toujours de la voir.- Elle lui a
' demandé fa bénédiél:ion un genou aterre,
·comme elle
n'y
manque jamais.
Eh
!
quel heureux vent amene ma chere
, -mere
a
fa
fiUe
?