Previous Page  342 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 342 / 442 Next Page
Page Background

136

H

I

S'

T

o

I R E

k fojet de notre chagrin. Sa grande ame

n'a

biíié voir aucune marque de furprife. Je n'y

vois point, nous a-t-elle dit, d'autre remede

que la patience. Norre chere fi\le s'y atten–

doit elle-méme. Puis-je lire la lettre qui con–

tient cette intérelfante nouvelle? Je lui

ai

pré[enré les trois lettres. Elle n'a fait que

les

parcourir. J'admire

íir

Charles, a-t-elle repris.

Quel auroit été notre honheur ,

íi

le ciel

e.voif exaucé nos vreux

!

Mais vous vous

fouvenez , Mad. Selby , que nous avons

fouyent plaint la vertueufe Clémentine. .

11

paro:it a{fez que la généreufe atteption de

ftr

Charles pour Henriette, coute quelque cbofo

a

fa

tranquillité. Ou

efl:

done ma chere fille?

Je fortois pour la chercher ,

&

je

l'ai

rencon rrée fur les degrés de la rerralfe. Vorre

grand'maman, ma chere.... Oui, m'a-r=elle

dit; j'apprends qu'elle efl: arrivée,

&

je me

hatois de lui venir rendre mes devoirs.

Mais

corrunent vous

trouvez -vous ,

Henriette?

Aífez bien

depui~

que j'ai pris l'air. J'ai

fait

dernander des nouvelles au doél:eur

Badet,

il

m'a fait dire que

íir

Charles efi en

bonne fanté,

&

que tous fes amis

[e

porrent

mieux. Je fuis plus tranquille.

Elle a couru vers

fa

grand'mere, avec la

joie qu'elle a toujours de la voir.- Elle lui a

' demandé fa bénédiél:ion un genou aterre,

·comme elle

n'y

manque jamais.

Eh

!

quel heureux vent amene ma chere

, -mere

a

fa

fiUe

?