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I 1l E
'd en infonner. Mais je devine.......
avec
rut
fourire forcé.
Que devine mon Hentiette ?a dit
fa
tafite.
Le
doéteur , a-t-elle répondu , m'a fuit
affurer que
fir
Charles
fe
porte bien,
&
que
fes amis commencent heureufement
a
[eré–
tablfr : il
n~
m'eíl: done pas difficile de
devi–
ner, par le filence qu'on garde for le
fond
des lettres , que íir Sharles eíl: ,
~m
marié,
o
u forr
proche de
1
erre. Que d1tes-vous·,
c
:li.erdoéteur ?
Iln'a fait aucune réponfe; mais fes yeux
étoient mouillés. Mifs Byron s'eíl: tournée
vers nous ,
&
nous
a
tous vus avec notre
rnouchoir aux notres. Son oncle, quittant
fa
chaife, eíl: demeuré debour pres d'une
fe:
nerre, le dos tourné vers nous.
Ce langage eíl: affez clair , a repris l'in–
c:omparable Henrierte;
&
je
vois que tout
le monde s'aftlige
ici
pour moi. Ma recon–
noiffance en eíl: extreme ,
&
je ne la crois
pas moins jufre, parce que l'homme eft íir
Charles Grandiffon. Ainú , cher doéteur ,
a-t-elle continué , en mettant la main
fur la
1ienne,
il
eíl: aétuellement marié. Dieu tour–
puiffant (en levant affeétueufement les yeux
vers le ciel) , ]e vous demande fon bonheur
&
celui de Clémentine. Hé bien, mes chers
amis, que voyez-vous ici de contraire
a
mon
attente?
Sa tante
I'
a tendrement embraffée. Son
onde ,
courant
a
elle ,
l'
a ferrée
entre
(ti