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H

t

s

T

o

1 1l l!

d'amóur.

11

m'a plu dans ce momenr. JI

t'

ai nommé mon cher milord. Je crois avoir

enrendó dire

a

notre chere amie , que, la

crainte difpofe

a

la tendre!fe. Elle nous fait

tourner les yeux aurour de nous, pour trou–

ver quelqu'un qui nous raíiure.

J'ai

trouvé les perfoomes que je viens de

11ommer preres

a

patfor dans le jardin. Oh

!

chere Mad. Selby, ai-je-dit en entrant, tout

efr réglé en Jralie.

Ils font tous demeurés muets,,

a

l'excep–

tion d'Emilie, dont le chagrin s'eíl: fait en–

tendre. Elle éroit prete

a

s'évanouir. On a

fait appeller

fa

femme-de-chambre.. Emilie

s'

efr rerirée.

J'

ai d1t alors

a

M.

&

Mad. Selby ce que

j'avois lu dans la demiere des trois lettres.

Le chagrín du mari a vivement éclaté.

Je

n'entends point, a-t-il dit, quelle forre d'hon–

neur peut avoir obligé íir Charles de partir

a

la premiere invitation , apres les traite–

menrs qu'il avoit rei;us de ces fiers ltaliem.

Tout le monde auroit prévu que cela ne

pouvoit fe terminer autremenr. Pauvre Hen·

rierre

!

quel

fort

pour la fleur de l'univers

!

Mériroit-elle d'erre ravalée au de!fous d'une

précieufe d'Italie

?

Ma confolation , c'eíl:

qu'elle eíl: fupérieure

a

tous deux. Oui ,

Madarne, je le fouriens. Un homme, ffir-il

un roí , qui

éíl:

capable de préférer une

autre femme

a

notre Henriette, n'eíl pas

digne d'elle.

ll

s'eíl: levé;

il

<\

fait pluíieurs tours

dan:4