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DU

CnEv.

GRANDISSON.

r29

Mrons-nous d'aller réjouir le cceur de Jero–

nimo, par le récit de tour ce

qui

s'eíl: palfé.

Cene conférence aurnit pu fe tenir dans

fa

chambre,

&

tour le reíl:e ·peut

~tlif:!

réglé en

fa

pré(ence.

Ce qui nous reíl:e

a

faire, m'a dit le mar–

quis, c'eíl: d'obtenir la penniffion de

fa

fain–

. teté. Elle ne

l'

a pas refufée dans les memes

· cas, e'eíl:-a-dire, lorfque

Jes

fils ou les filles

d'un mariage doivent

~tre élev~

dans la

religion catholique.

Nous 'fommes tous paífés da11s

.1'

apparte-

1nent de Jeronimo; mais je n'ai fait que le

traverfer' en me rendant

a

la chambre de

· ·'M.

Lowther, pour -leur laiífer le temps de

faire leurs récits. Jeronimo"

a

marqué tant

d'.impatience de me voir,qu'on n'a

l?ªS

tardé

a

me rappeller. Il m'a férré ,dal'l.S ,íes bras,

cQnune fon frere, avec 1nille félicitations fur

fon bonheur

&

le mien. Au milieu de fe>

· careífes, je n'ai pu me

défendre~d'un

peu de

furprife, lorfque le prélat,

qui

ne croyoit

pas que je pu{fo l'entendre, a dit

fo mere:

ah! Madarne, le pauYre comte de

Belvede.re

!

Q uelle

fern.

fon affiiél:ion ! Mais

il

ira fe c01~;

foler

a

Madrid avec quelque dame Efpagí10le.

Pauvr!! comte

!

a répondu la marqui{e : mais

. il

feroit injuO:e de nous blamer.

Demain je fuis invité

a

prendre le cho–

colat ª''ec Clémentine. On nous laiífera

peut-etre feuls, ou du moin5"' je ne m'at–

rencls

a

trouv-er avec elle que

fa

mere ou

Camille.

F

S