DU
CnEv.
GRANDISSON.
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Mrons-nous d'aller réjouir le cceur de Jero–
nimo, par le récit de tour ce
qui
s'eíl: palfé.
Cene conférence aurnit pu fe tenir dans
fa
chambre,
&
tour le reíl:e ·peut
~tlif:!
réglé en
fa
pré(ence.
Ce qui nous reíl:e
a
faire, m'a dit le mar–
quis, c'eíl: d'obtenir la penniffion de
fa
fain–
. teté. Elle ne
l'
a pas refufée dans les memes
· cas, e'eíl:-a-dire, lorfque
Jes
fils ou les filles
d'un mariage doivent
~tre élev~
dans la
religion catholique.
Nous 'fommes tous paífés da11s
.1'
apparte-
1nent de Jeronimo; mais je n'ai fait que le
traverfer' en me rendant
a
la chambre de
· ·'M.
Lowther, pour -leur laiífer le temps de
faire leurs récits. Jeronimo"
a
marqué tant
d'.impatience de me voir,qu'on n'a
l?ªS
tardé
a
me rappeller. Il m'a férré ,dal'l.S ,íes bras,
cQnune fon frere, avec 1nille félicitations fur
fon bonheur
&
le mien. Au milieu de fe>
· careífes, je n'ai pu me
défendre~d'un
peu de
furprife, lorfque le prélat,
qui
ne croyoit
pas que je pu{fo l'entendre, a dit
a· fo mere:ah! Madarne, le pauYre comte de
Belvede.re!
Q uelle
fern.
fon affiiél:ion ! Mais
il
ira fe c01~;foler
a
Madrid avec quelque dame Efpagí10le.
Pauvr!! comte
!
a répondu la marqui{e : mais
. il
feroit injuO:e de nous blamer.
Demain je fuis invité
a
prendre le cho–
colat ª''ec Clémentine. On nous laiífera
peut-etre feuls, ou du moin5"' je ne m'at–
rencls
a
trouv-er avec elle que
fa
mere ou
Camille.
F
S