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-ii°G

HrsTOI!ll!

bonheur. Si mes Cl.efcendanrs ne

fe

trouvent

point heureux de-ce qui peut leur fuffire ,

ils

ne le deviendroni: point par une ahondance

fopedlue. J'efpere que le feigneur Jeronimo

fe

rétablira.

11

peut fe marier. Que le bien

d'Italie paffe entre fes mains au moment

de mon mariage. S'il juge

convenable~

en

le recevanr, d'eIJ. marquer quelque recon,..

noi!fance a fa freur

>

ce qu'il fora pour elle

11e tournera qu'a fon ufage , fans aucune

dépendance de moi. Si le feigneur Jeronimo

meurt dans le célibat, ou fans enfanrs, que

ce bien paífe au général.

Il

ne peut étre mieux

employé;

&

par le confenternent que je

promets, il ne fortira pas du nom.

lls

fe

fonr entre-regardés tous , avec

di–

verfes mai-ques d'étonnemenr. Mon frere ,

a

clir le comte au marquis

,

nous pourrions

·'tout abandonnet

a

la générofité d'un jeune

bomme

de

ce caraél:ere. J'avoue qu,il me

confohd.

Le plus juíl:e re1upéram-ent, a repris

la

marquife , eíl: celui que le chevalier a tou–

ché d'abord,

&

le plus conforme auffi

a

l'intentíon des deux grand-peres : c'eíl: que

'le bien en quefüon foir a!furé aux filles. Nos

deux fils rt'aurom: riet¡

a

déíirer apres notre

{ucceffion;

&

ce [era une forte de récom–

penfe , pour la générofité du chevalier, que

le patrimoine des fiens ne foit pas diminué

par la dot des filles.

Tout le monde

a

généreufement applaudi

~

&

cet expédienrm'étant._propofé,.j'y ai plei: