DV CHl!V.
G:n.ANDISSON.
I!.J
Mes fentiments ont paru raifo1mables a12.
prélat. D'at:cord, m'a-t-il dit, Cur cet im–
portant article. N'eíl:-ce pas neuf mois que.
vous vous propofez de palfer en Italie?
Cette promeífe , monfeigneur, fuppofe
que le gout de Clémentine ne foit pas pour
un plus long féjour en Angleterre. Alors
je
ne paíferai que trois mois dans le pa)'.S
de
ma naifiance. Autrement
j'
avois propofé
que
l'
Angleterre
&
l'Italie euffent alternati-.
vement
leur année.
Nous ne pouvons déíirer, a dit le niar–
quis, que le mari vive féparé de fa femme.
Clémentine vous accoJnpagnera fansdoute,
&
la íl:ipulation ne fera que d'année
en
année : mais la premiere année doit erre
pour nous ;
&
nous nous promettons, de
votre part , toute forte .d'indulgence pour
cene chere fille, en faveur
d'une
fanté
íi
foible.
Que je vous faff'e une autre propofition
,·
a
repris la marquife: c'eíl: que dans.cette
premiere année, qui fera pour nous, vous
engagerez vos deux freurs,
qu'
on nous
:t
repréfentées ici comme de
fort
aimables
femmes
>
&
votre pupille meme' qui peut
ttre regardée comme une perite ltalienne
,
a
venir paífer une partie du temps avec
nous. Vous aimez vos freurs,
&
je ferois
bien aife de vofr Clémemine famillarifée
~
avam fou
départ,
ave~
les
da~nes
de
votre
famille.
Mes
fceurs, Mad;lme, font du car:iétere
Ir
.
F
i