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églife, vous 1ientreprendrez jamais de per–
vertir Clémentine. Vous luí accorderez un
confelfeur : confentez-vous que ce foit le
pere Marefcotti
?
Eh
!
le pere Marefcotti feroit-il düpofé...•
Je le fuis, Monfieur, pour foutenir l'at–
tachement de Clémentine
a
fa foi ,
&
dan~
l'efpérance de convertir un homme ,
qui
fera juíl:ement cher alors
a
toute cette
fa–
mille.
Non-feulement je donne volontiers les
maim
a
cene propofition, mais je me croi–
rai fon heureux .• que le pere Marefcotú
m'accorde le pouvoir de lui marquer tout
le .refpeél: q_ue j'ai pour lui. Je n'ai qu'une
demande
a
faire ; c'eíl: que le pere me pref–
crive lui-meme fes conditions. Elles feront
remplies, je vous alfure,
a
quelque prix qu'il
mette fes foins.
Jamais, a-t-il répliqué,
il
n'y aura de düli–
cuté la-deífus entre vous
&
moi.
Vous n'en fauriez avoir fur cet arride,
a dit le narquis ; car le pere Marefcotti ne
celfera point d'etre le direél:eur de cette
maifon.
Je ne propofe au pere qu'un feul engage–
ment de
fa
part; e-'eíl: de borner fes foins
a
ceux qui font déja dans fes príncipes,
&
de
n'emrer jamais dans aucune difcuffiou avec
mes domefriques , mes va!faux, mes voifms
dans un pays ou la religion établie eíl:
cWfé–
rente de la fienne. Je pourrois m'en repofer
fur
A
pr9pre modération: mais, fans l'enga-
gement