DU CH'!V. GR.A.NDISSON.
II7
ditions font les feules que ;'exigei:ai. Tous
.les autres vous preíferont encore d'embraf–
fer notre foi, mais ce n'eíl: plus que par hon–
neur,
&
pour fauver les apparerlces.
L'
ar–
rivée du marquis
&
du prélat e!l: venue
in- -
terrompre cene effufion de creur. Je les ai
laiífés, en priant la rnarquife de leur appren,.
dre fes nouvelles craintes, dom elle ne m'a–
voit informé qu'a demi. Camille, que j'ai
rencontré en me retiranr , rn'a dit que
fa
maltreífe éroit beaucoup mieux , mais qu'.i.l
étoit évident qu'elle ne fe rétabliroit pas
avant la célébration du mariage. Jeronimo
étant endormi) je fuis retourné
a
mon loge–
ment) apres avoir fait dire
a
la marquife que
je reviendrois le foir.
LETTRE LXXVI.
Le c!zevalier
GRANDISSON,
au mlmt.
lloulogoe , 7
8c
xS Juillct.
e ~
ES T
a
préfent, cbeF ami, que les affai–
res rouchenr
a
leurs crifes. En arrivant , on
m'a dit que
j'étois
al!tendu dans l'apparte–
ment de la marquife. Le
m~uis,
que
j'y
ai
rrouvé feul avec elle, m'a
re~u
d'un air
tendre , mais férieux ,
&
m'a pris la main
pour me placer for un fauteuil , entre celui
de la marquife
&
le íien. Le prélat, le
comt~