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Qu'ai-je faít, Mademoifelle, que de r€·
pondre
a
la
voix de
I'
amitié' comme chaquc
perfonne de votre famille l'auroit fait dans
la
tneme íituation ?
Cette généreufe maniere
de
penfer aug- .
mente
1'
obligation. Dites-moi
f
eulement,
Moníieur , com1nen·t notre reconnoiífance
peuts'exprimer, comment la miennele peut
en particulier ;
&
je ferai plus .tranquille. Il
1n'eíl:
impo!lible, autrement, de l'ecre ja-
tnais.
,
Eh quoi
!
Mademoifeile , ne me croJltz·
vous
pas
bien
récompen[é par
l'
approche du
fucc~s
que toutes les apparences promettent
a
nos déíics?
Telle peut etre votre opinion : rhais
l:r
dette n'en a que plus de force pour nous.
Jugez , cher doél:eur,
íi
je n'étois pas
comme forcé d'expliquer cette ouverturc en
ma faveur. Cependant, quand la chere
Clé–
~entiI?e a~roit
été fans parents,? quand elle
n auro1t dependu que d elle-merne , je ne
pouvois la croire aífez bien rétablie , pour
fe
déterrniner d'elle-1nerne daos une fituacion
íi
délicate. Ainíi , quoique toute
fa
famillc
m'eut déclaré qu'on ne fe conduiroit que
par fes propres déGrs, l'honneur me permet–
toit-il de prendre avantage du noble fenci–
ment de rec01moiífance dont je
la
voyois
remplie?
Si
vous foppofez , Mademoifelle , ai-je
répondu, que votre famille m'ait des obli–
¡ations qu'il
lui foit difficile
de
reconno1tre,