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tii

-;-

HrsTolft.E

Je fors, nous a-r-elle dit; mais

demeurez,

Monfieur; je revien¡

a

l'iníl:ant. Excufez,

Madame ( en porrant

la

main

a

fa tere) ;

je

ne me fens pas tout

a

fait

bien; j'ai befoin

de me retirer

Wl

moment.

- Nous fommes demeurés,

la

marquife

&

moi, dans une tendre admiration de tour

ce

que nous venions de voir

&

d'enrendre,

&

quoiqu'ellefüt accompagnée d'autamde dou•

leur , nous avons trouvé de la confolarion

a

pouvoir nom félicirer des

appa1'e~1ces

d'un

prompt rétabliífement; C lémentine n'a

pas

cardé

a

rentrer, foutenue par Camille, qui,

pour la flatrer, m'a demandé

fi

je n'érois

pas co1waincu que

fa

manreíf

é

jouiroit bien–

tot

d'm~e

parfaüe fanté. J'ai répondu qu'il

ne m'!::'.n reíl:oit plus aucun doute. La

mM–

quife a c0nfirmé ma réponfe,

&

s'ell: effor–

cée, par les plus douces promeiTes, d'en–

courager

1:11

ccrur aban:u.

Mais, tandís qu'elle fe livroit

a

fa

ren–

drelTe, elle a

cru

remarquer,

a

la contenance

de

fa

filie , qui tenoit les yeux baiífés,

&

qont le vifage s'eíl: meme couvert d'une

charmante rougeur, qu'il

fe

paífoit quelque

chofe de nouveau dans fon efprit.

Elle

h~

a

demandé, en lui prenanr

la

main, ce

qUJ

l'occupoit, d'ou venoit cene reverie? Je ne

vous

le dii1irnulerai pas, Madame,

a

répon–

du

Clémenrine, d'une voix ba.lfe

&

timide,

rnais que je pouvois ente}ldre : je ferois bien

ai{e

d'avoir un moment d'entretien avec le

chevaliec.11-dl

pleín de

bonté

&

d'honneur~