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C'H!V.
GttAN'ntssoN.
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'&:me faire partager la joie de cet heureux
changement.
J'
ai cec¡u les plus téndres mar–
ques de fon affeétion.
'r
out le monde, m'a–
t-il
dit, commenc¡oit
a
reprendre- du courage
&
de la fanté.
Camille, paroiífant bient8r, m'a fél.icité
de mon rerour, de la part de
fa
jeune ma'.i–
treífe,
&
m'a dit que dans un quart-d'heure
elle (eroit prete
a
recevoir ma viíite. Mira-'
de
!
miracle
!
s'eíl: écrié cene bonne femme.
Vous ne verrez ici que de la joie
&
de l'ef–
pérance. En forrant, elle m'a dita l'oreille:
Ma
ma1treífe prend une robe de couleur,
pour vous recevoir. Elle ne paro1rra plus
devant vous en hab-it noir. Vous touchez au
terme ; car le général a marqué
a
fon pere,
qu'il donne abfolument les mains au choix
de
fa
freur.
Le prélat eíl: entré. Soyez mille fois le bien
Yenu
a
Boulogne, m'a-t-il dit affelhteufe–
ment. Vous triomyhez, M. Grandiífon.
Clémentine a la di{poÚtion de
fa
deíl:inée;
celui qu'elle rendra ma1tre d'elle, quel gµ'il
pniífe erre, poifédera réellement un tréfor.
Le marquis, le comte, le pere Marefcotti,
qui font arrivés fuccetlivement, m'ont fuir
les plus vives care!Ies. La marqui(e, en.trant:
aufütot, a prévenu mes complimenrs par Je9
fiens. Votre retour , m'a-t-elle dit,. répond
a
notre impatience. Nous avons compré
les jours.
J'
efpere que·la joie de Clémenrine
ne fera pas au
detfos
de
fes
forces. Vous
connoilfez
l'
excellence de fon creur
r
.E '