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CHEV. GRANDISSON.
JO'
J'
ai p:Hfé quinze jours a Na
ples~
a
Portici.
Le général
&
fa
femme
[e
follt fait une étude
continµelle de m'obliger. A mon arrivée
,le
,génfral étant entré avec moi dans
quelqu'e~
plication for mes vues
>
je lui fis la meme
réponfe qu'a
fa
mere. 11 en parut fatisfait.
En nous [éparant, il m'embraífa, comme
fon frere
&
fon ami , avec des excufes fort
tendres pour
l'
animofiré dont il n'avoit pu fe
défendre contre moi,
&
la promeíle formelle
de
fe
déterminer par le cboix de
fa
fceur
,
íi
le ciel nous accordoit fon rétabliífement.
Sa femme n'a pas été plus réfervée dans les
tétnoignages de fon eíhme. Elle m'a dit ou–
vertement, que fes plus ardems déíirs, apres
la fanté de Clémentine, étoient de pouvoir
me donner le nom de frere.
Quelle fera done ina deíl:inée, cher doc–
teui;.? La plus forte oppoíition -ceffe ; maís
le prélat , comme vous avez pu l'ob[erver •
rejete fur une autre caufe le mérite que fon
frete m'attribue,
&
dans la vue apparem- .
ment de rnbattte mes efpérances. J'en laiffe
,
le fucces au ciel ; mais je ne changerai ríen
a
rna conduite.
Mad. 13emont, qui a fait le voyage de
Boulogne, n'eíl: revenue que d'hier au foir.
Elle me confirme tour re qu'on m'avoit écrit
de l'heureux changement du frere
&
de la
fo:1tr ,
&
par conféquent de route la famille.
M. Lowdier eíl: accablé de louanges
&
de
careífes.Jeronimoadéjala force de demeurer
levé quelques heures;
&
Clémentine celle de
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