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.V.Gl\.ANDISSON.
9,
conno1rre que j'
aumi.{ervi-tnoins qu'elle ne
penfe
a
fo11
rétabliífement. J'ai promis au
général de lui rendre une vifite
a
Naples.
L'abfence peut durer
rrnis femaines ,
&
je
me tiendrai roujours pret
a
revenir au
premier ordre. Sufpenclons...toutes forres de
réíolurions,
juf~u'a
la fin de ce rerme;
&
faites fond fur l honneur d'un homme qui
vous a!fure enco_re qu'il [e regarde c.:omme
lié,
&
qu'il vous reconnoit libres.
Ils fe font regardés tous deux, fans me
fuire aucune réponfe.
Que penfez-vous, Madame, de cette pro–
poíirion? Qu'en dites-vous, mon pere? Si
je pouvois imaginer quelque chofe de plus
défintéreífé, je vous le propoferois de méme.
Le doél:eur m'a dit que j'érois un homme
étonnant. La marqui[e s'eíl: pl.iinre de man–
quer d'expreffions. Elle a pleuré. Elle a
pri~
le
fort
a
partie. Je n'ai pu manquer d'etre
extrememem feníible
a
fon aff-eél:ion: cepen–
dant j'ai dit en moi-meme, avec un chagrín
peur-etre trop viíible : Quand, quand trou–
yerai-je le retour que mon creur orgueillemc
croitmériter? Mais mon orgueil meme, dois-
jelui donner ce nom? eíl: venu
a
mon fecours.
Ciel, je te rends graces, ai·it1>enfé,de m'avoir
donné la force de remplir ce qui m'eíl: diél:é
par laconfcience
&
l'humanité , fans égard
-
po.urd'autre! loix. Le pere m'a vu
fort
tou–
ch~.J'avois les !armes aux yeux. 11 s'eíl: re–
tiré, pou.r cacher
fa
propre émotion. La mar-
,
quife, encore plus pénétrée, m'a noRlmé le
!=-l.