DU CHEV•. GR_ANDIS.S0N.
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L E T T R E
L X X 1 1 l.
Le
cltevalicr
GRAND Is
so
N
,
au doc1eur
B
ARLB T.
A Boulogne,
I
3
&
24 de juin.
L
E comte della Porretta
&
[es
deux fils
revinreút hier d'Urbin, pour fe réjouir de
!JOS
efpérances , qui augmentent de jour en
¡our. J'ai cr11 remarguer atJjourd'hui dans le
yifage de la marqui!e un air de réferve que
Je n'y avois
pas
vu jufqu'a
l'
arrivée du comre';
ou plutot une forre de complaifance qui
m'a
paru trop ci'41ile pour une amitié telle que la
norre. Vous favez , mon cher doél:eur , que
.
j~
n'appen;ois jamais de nuage
~ur
le front
d
un ami, fans en chercber auffitot la caufe,
dans
l'
efpérance de pouvoir
y
contribuer
a
l'éclaircir. J'ai demandé a
la
matquife un
moment d'entretien earticulier.
Elle n'
a pas
fait difliculté de me
l'
accorder
au premier mor. Mais, apres m'avoir laiffé
le temps de
lui
ouvrir mon cceur, elle m'a
-demandé
íi
le pere Marefcotti ,
qui
a
pour
moi, m'a-t-elle dit, toure
la
tendreffe d'un
pere, ne pouvoit erre préfent
a
notre con–
verfation. Cene q
uefüon m'a forpris.
c~pen~
~ant
j'
ai
répondu
o.uej'y
confeprois volon-.
u~rs.