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GRANDissoN.
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que
j'en avois donnée au général
&
a
fa
femme. Il m'a demandé ce que deviendroit
'll
fa:ur daos l'intervalle ,
&
s'il n'y avoit
rien
a
craindre pour nos efpérances ? Je ne
partirai pas , lui ai-je dit, fans
l'
approhation
ae
Clémentine. Sa guérifon doit etre l'ou–
vrage du temps. Si
f }'.
fuis auffi néceffaire que _
famitié vous le perfuade, de courtes_abfen–
ces,
&
l'attente qu'elles peuvent exciter,
.auront plus de force pour foutenir fon atten–
tion
, que de continuelles viíites. Mais, a–
t-il
repris , ne trouvez-vous pas d'objeél:io11
de la part de mon pere ,
&
de ma mere
&
de
mon frere? Ne font-ils pas alarmés pour
Clémentine? Je lui ai répondu qu'apres nous
~tre
expliqués fur mon départ , ils jugeoient
auffi qu'un reu d'abfence pouvoit exciter fon
attention. 1 s'eíl: rendu
a
des raifons íi plau–
íibles , en me recommandant de ménager
avec foin la délicateffe de
fa
freur.
N.B.
Ventreprifedefaire confentir
Cllmen.–
tine
a
fon voyage' rlu.ffir par les mlnagemenrs
gu'il
y
apporta, f:i' dontl'
aateur ne nous lpargne
•ucune
circonflance.LechevalierPArt, Qon
jeu~
lement
pour Rome f:i' Naples, mais au.ffi pour
Florence,dans ledeffeind'eng
ager Mad. Bemont
ivenirpafferquelque temps
a Boulogne.Ilaver–
tiL
le doc1eur Bar/et que dan
s le mouvement da
voyage, ilfera peut-ltre tJUe[quesfemaines fans
lui lcrire. En effet, cet intervalle ejf occupl
ici
Jklrdiverfes lettres
d.§:
miladi G•.. d mifs Byron,
fui
'ontiennent le rlcit defes guerelles avecfoR
(
E
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