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l'

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l

Jl

!

plus généreux des hommes. J'ai pris refpec;.–

tueufrment congé d'elle,

&

je fujs entré

chez Jeronimo.

Lorfque je penfois

a

le quirter , pour aller .

tenter

~hez

moi

de calmer un peu mes agi·

tarions. , le marquis , le comte

&

le prélat

m'ont

fait

prier de paífer dans

l'

appartement

de la marquife , ou ils étoient avec le pere

Ma.refcotti, qui leur avoitappris ce qui

s

étoit

paífé dans llQtre entretien. Le prélat s'eft

levé;

&

m'~bralfant

: cher Gnrndiflon,

m'a-t-il dit, que je vous admire! Pourquoi,

pourquoi ne pas vouloir que je puiífe

vo~s

nomm~r

mon frere ?Un prince qui s'offriro1t

pour ma freur,

íi

vous ériez carholique...

Que ne le voulez-vous? a interrompu

la

marquife, les mains

&

les yeux levés. Vous

He le voulez, vous ne le pouvez done pas

1

m'a dit le comre. Le marquis m

7

a pris

la

main. Il a loué le déLiméreífeme1H de

ma

conduité. Il a

fort

approuvé la prnp9fition

d'une abfence; rnais

il

m'a repréfenté que

je devois enti;eprendre

moi~me'-ne

le ména–

gement de ce projet, non-feulement avec

Clémentine, rnaisdu cÚté de Jeronimo,dont

le creur reconnoiífant s'ailligeroit du feul

foupc¡onquel'idée en fi'.ltvenued'eux.

Toute~

nos mefures feront fufpendues;

&

la fante

de Clémt.ntine

fe

fortifiant, nous abandon–

nerons le reíl:e

a

la conduite du ciel.

Je fuis retourné chez Jeronimo,

a

qui

j'~

communiqué le de!fein ou j'étois de parar

pour Ro1:ne

&

pour Naples, fuivant la parole