Previous Page  296 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 296 / 442 Next Page
Page Background

9e

H r s

T

o r

n.

E

Votre

f

reur , Mademoifelle, par fon ma·

riage avec votre frere ainé.

Je n'y comprends rien. Mais pourquoi

ne

me l'avoir pas

dit?

Je vous fouhaite,

Madame , toute forte de bonheur. Dau–

rana n'a pas voulu me reconnoitre pour

fa

couíine. M'avouerez - vous pour vorre

fo:ur?

La jem1e marquife

l'

a ferrée daas fes bras.

Ma fa:ur, mon amie , ma chere Clémen–

tine

!

Nommez-moi votre fa:ur,

&

je ne

demande rien de plus pour étre heureufe

!

Combien d'étranges événements, a-e-elle

repris avec un air d'attention fur elle-meme;

&

fe tournant vers le génér:il, elle lui a

de:.

mandé un moment d'entretien.

11

l'a

menée

par

la main

a

l'autre bout du cabinet. Qu'on

ne nous entende point, lui a·t-elle dit

(

mais

aífez haut néarrmoins pour etre entendue

).

Qu'avois-je

a

vous dire

?

J'avois quelgue

chofe de preifam........ dont je ne me fou-

viens poinr.....

Eh

bien, chere fa:ur, vous

vous le rappellerez, lui a répondu le

général.

Ne vous harez point. Votre nouvelle freur

vous aime.. C'eíl: la meilleure de toures

les

femmes, la joie de ma vie. Aimez-la,

chere

Clémenrine.

Oh!

je

l'aimerai. N'ai-je pas de

l'amicié

pour tout le monde.

Mais il faut l'aimer plus que toute

autre

femme, excepté

la

meilleure des meres. C'efr

mon époufe, c'eíl: vorre fa:ur ; elle vous

aime rendrement, vous

&

notíe

cher Jero·

nüno.