SS
H1STOI1ll':
Elle s'eíl: inrerr01npue. Ah! ma tete!
en
y
portant la main, Je ne fais ce qui m'arrivc.
Mais il faut que veus me c:¡uittiez. Je
fuis
mal. Quittez-rnoi, Je ne me connois plus
moi-meme.· Enfoite me regarcfant d'un
air
eftt4yé :
VOUS
n'etes paS le 1'11eme
a
qui
i!!
parlois...-.· Qui ches-vous , Moníieur
?
Elle
a
pouífé un cri foible ;
&
paffanr fes bra<i
amour de Camille, elle
a
caché encore une
fois la r&te dans fon foin.
Je n'ai pu fourenir ce fpell:acle. N'ayant
pas
été bien de tout le jour
:F
c'éwir rrop
pour ma fituatim-1. Je n:ie.fois levé pour forcir.
Ne forrnz poii:it, Chevalier
>
rn'
a die le gb–
J)éral en s'e!Iuyant les yeux. Mais je n'ai pas
lai.ffé de qtútter
1-e.
cabinet, pour me rendre
a
tapparrem.ent de M . .Lowther,
&
ne
ry
trouvant point,
je
t'n'y
fois
renfermé. Je
ne
puis vous repréfenter, cher doéteur, com–
bien j'avois le
creur
oppreífé.
Cep~rndant
un
peu de folitude m 'ayant remis, je fois palfé
chez Jeronimo, ou j'ai vu enrrer au meme
infiant le général , qui , fans pouvoir pro–
noncer un 1not, m'a pris par la main,
&
n1'a conduit avec le meme íi.lence au cabi–
net de
fa
mere. En y ar-rivant,
il.
m'a
dit
que
fa
freur me demandoü,
qu'
elle s'
affli~
geoit de mon départ, qu'elle craignoit
de
m'avoir offenfé,
&
que c'éroit peut-erre tme
heureufe marque.
Nous fommes entrés.
Elle
faoit enn·e les
hras de
fa
mere, qui la careífoit, en pleu·
¡;ant
fur elle. V
oici
le chevalier,
ma
c.hei:O>