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CHEV.
Gn:A.NnrssoN.
8;
mere, pour
l'
obliger, luí promettoit volon–
tairement que la permiffion de
la
voir ne me
feroic pas
refu[~e.
J'::ü
pris
cette
occa:~on
pour remettre
a
la.
jeune marqui[e lesconiultation¡¡ des médecins
d'Anglererre. Le prélat eft paífé dans l'ap–
parcement de Jeronimo, qu'il jugeoit forr
impatient
tl~.
favoir le réfoltat de cette pre–
miere entrevue,
&
dans la réfolution, comme
il me I'a témoigné, de ne lui rien appren–
dre des perites vivacités auxquelles nous.
nous
étions échappés , le général
&
moi.
Mon efpérance, cher doél:eur,
dl:
de tirer
parti, pour mon propre avantage, de l'or–
gueil
&
de la chaleur de ce jeune emporté;,
car ne fois-je pas !ujet an meme défaur
?
O!
cher ami, combien n'ai-je pas regretté
ii'avoir manq
ué demodération. avec Ohara
&
'Salmouet ,
da.nsüne occaGon oli leur
folle violence
ne m'obligeoit qu'a les faire
cóngédier par mes domeftiques? Ce
pendanr
il e!l: vrai que
íi
je fouffrois ici crop
pati.em–
menr les injures de ces éfin·its h
autain.c; ..
qui
[e
croient d'tm rang fupérieur au mien,
&
d'un homme d'épée, moi qui me fais un
príncipe de ne rirer la mienne que pour ma
défen{e, je ferois expofé
a
des infulres qui
me jereroient continuellement dans les dif–
ficulcés qtre je fouhaice d'év-icer.
J'ai accompagné le· général
&
fa
femme
chez Jeronimo,
a
qui l'intéret qu'il prend
au rérabliífemenr de
fa
freur,
&
l'efpoir
qu'on lui avoit
do1mé
d'une heureufe ré\'O.-
D-
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