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I

1\.

1!

En rejoignant la compagnie, j'ai trouvE

la chere Clémemine foutenue par les

cl'eux

marqui[es,

&

foivie de Camille, en chemin,

c;omme j'en ai jugé, pour fortir du cabinet.

Elle s'eíl:arretée en m'"appercevantpresd'elle.

i\h

!

Chevaüer. Elle na dit que ces deme

mots ;

&

penchant

la

rere

[ur

le fein de

fa

mere, elle a paru prete a s'évanouir. J'ai pris

1me de fes mains qui pendoit fans mouve–

ment fur

[a

robe,

&

mettant un genou

a

terre, je l'ai·preíiée de mes tevres. Je me

fen–

tois

pénétré efe tendreífe, quoíqu'une minute

auparavanr j'euífe éprouve des mouvements

d'une autre nature. Clémentine a jeté

fur

moi des yeux langu1ífants , avec un air de

fatisfaél:ion qu'on ne

luí

avoit pas remarqué

dep"uis long-ternps. Je n'ai pu prononcer un

rnot de plus. Je me fuis levé. Elle a con–

tinué de marcher v.ers la porte ;

&

lorf–

qu'elle

y

e!l:

arrivée,

elle a tou

rné

la

tere

en arriere , poar

regard.er

auffi long–

temps qu'elle I'a pu. Je

Cuis deme

uré comme

ímmobiJe, }ufqu'a ce que Ie vieux comte,

me tirant

la

main,

&

pi:,enant en méme remps

celie du direél:eur , qui

fe

trouvoit proche

de luí, nous a dit qu'on ne pouvoit plus

fe

tromper fur la nature du

mal,

&

que

le

remede n'étoit plus incertain. Mais,

Che–

valier , a-t-il aj.outé , vous deviendrez ca–

tholiqNe

!

le direél:.eur l'a fecondé par

eles

fouhaits

fort

ardents. Auffitot

la

jeune mar·

quife

a

repam, les yeux gros de

larmes.

On a

rejeté

mes foins> nou-s.

a-t-e1le dit; roa