'P8
H
J
s
T
o
J ...
E "
La marquife baifant fon front , la fer.:
rant dans
[es
bras maternels, s'eíl: efforcée
de la confoler ,
&
lui a
r~pété
pluíieurs
fois, qu'elle fe porceroit mieux dans un inf–
tant. J'ai fait un mouvement pour me re–
tirer;
&
la mart¡uife m'approuvant
d'un
ligne de tete, je
[\lis
paífé dans une chambre
voifine.
Bientot Camille eíl: venue m'avenir
de
rentrer. J'ai rcrouvé
fa
maitretfe affife, la
tete appuyée fur l'épwle de
fa
mere.Pardon,
Chevalier, m'a-t-elle dit.
Ma
fanté
fe
fou–
tient peu;
je
le vois. Mais n'imporce. Je
fuis
mieux
&
pis que je n'étois: pis, parce
que
ie fens ma difgrace. Ses yeux avoient perdu
le luíl:re qui venoir d'une imagina1ion trop
~levée.
Ils éroient abattus, fombres, inon–
dés de pleurs.
· J'ai pris
fa
main. Ne vous aílligez point_,
Mademoifelle ; votre rétabliífernent appro–
che. Ces petits retours du mal, dont vous
vous plaignez
>
marquent qu'il ' touche
a
fa
fin.
J'en,demande la grace
au
cie.l. Ah! Che–
yalier
>
quelles peines }'ai cau{ees a nos
amis, ama mere;
a
vous, a tout ]e'mondeL
O
cruelle Daurana
!
Mais pourquoi · parler
d'
elle
?
Dites-moi , efl:-il vrai qu'elle foit
mortc
~
Souhaitez-vous,
m:i
chere, qn'elle
le
foit?'
lui a demandé
fá
mere.
Oh!
non, non. Je foub:tite
qu~eIIe
vive,.
&
qu'elle
fe
repente du mal
qurelle
m.'á
fait..