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•U

CH~V.

G1tANDISSON'.

115

Je

rctour doit etre un ;iél:e de famille. Per–

!llettez que je

;11'

en rapporte

~

votre p;:re ,

.i

votre mere, a vos freres,

&

a vous-1ne1ne.–

Ce

que vous détermiRerez enfemble ,

aura

{urement ma parfaite approbation.

A

pres quelques moments de íilence;. oni,

Moníieur , je ¡;rois que vous le prene-z fort

bien. Mais, voici ma difficulté: la récom–

penfe efi: impoilible. Je ne puis vous récom-'

penfer. Malheureufement ,. le fujet com–

mence

a

pa!fer mes forces. J'ai de hautes

idées, Moníieur, de ce que je dois au ciel,

a

mes parents,

a

vous.... j'ai commencé

a

jeter

par écrir tour ce qui m'eíl: venu fm- cet im–

portant fujer: Je voudrois agir avec nobleíTu.

yous m'en avez donné l'exemple.

Il

faur que

¡e continue d'écrire mes penfées ; je ne puis

me fier

a

ma mémoire ; non, ni meme en–

~ore

a

mon ccrur. Laiífons un fujet done je

me fens trop affeél:ée.

J'

en parlerai d'abord

a

ma mere ; mais ce ne

fera point

for

le

champ ,

&

je vais· la prier

feuleme.nt

de re–

venir.

Élle eíl: paf.fée auílir&t da:ns

la

cformbre

voiíine, d'ou elle eíl: revenue avec

la

mar–

quife, qu'elle conduifoit par la: main. J'en

demande pardon

a

votre bonté, lui difoit–

elle

>

en rentrant. J'avois pluíieurs chofes

a

dire au chevalier , pendant quelques mo–

ments quej'aipaífés avec lui,

&

ríen ne m'eíl:

revenu

a

la mémoire. Je n'ai pas du me fou–

verür en effet <{e tout ce que

je n'

ai pu dire

devane ma

rn~e.

La

rnarquife

n'a

penfé

qu'a

/