BU
CliEV.
GRANDIS50N.
Il.j'
Toute l'aífemblée a jugé cette demande
fort
raifonnable
J'ai répondu que c'étoit
a
quoi je ne pou–
vois m'engager. L'éducation des fils, ai-je
continué ,ne regarde que moi , comme celle
des filies appartient
a
la mere. Je confens que
le bien d'Italie foit le partage des filies ,
&
qu'elles foient élevées fous vos yeux. Les fils
n'y auront aucune part.
A moins qu'ils ne deviennent catholiques;
a dit le prélar.
Non , non , Monfeigneur, ai-ja répliqué.
Ce pourroit erre w1e tentation pour eux.
Quoique je fois réfolu de laiíTer, fur l'ar–
ticle de la religion , la meme liberté
a
mes
defcendants, qu'on m'a laiífée
a
moi-meme
>
je ne veux pas qu'on m'accufede leur tendre
un piege. En qualité d'Angfois, ils feront
exclus de tout droit
a
la fucceffion d'Italie.
Ce pays fans doute a des loix qui peuvent
affurer cette difpoíition.
·
Par le mariage de Clémentine , a dit le
marquis, tomes les prétentions de Daurana
fontannullées. Mais croyez-vous, Chevalier,
qu'il
y
ait de la juíl:ice
a
priver du droit de
la nature des enfants qui ne font point encore
nés?
Je jouis, Monfieur, d'une fortune con–
fidérable,
&
j'ai d'autres efpérances. Ce que
je ne poífede point, ne peut etre regardé
comme
a
moi. C'eil:lemariag-e qui feramon
droit,
&
les arrides peuvent les modifier.
Vous favez que les richef.fes ne font pas le
F
3
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