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btJ Cl.'l!Y.

GRANDISSON.

Ü'f

•. nement dohné les maiI)S• Voyez ) Chevalier

~

m'a

dit

le pere Marefcotti,

a

quelle géné–

reufe famille vous etes pret

a

vous allier.

Quoi

!

des fentiments íi conformes aux v&rres

n'auront pas la force de vous toucher afI€z

pour vous rendre catholique

?

Sa

fainteté,

M;

l'éveque s'y engage, recevroit elle-meme

votre aveu ,

&

fe

feroit w1e joie de vous

accorder toutes fes bénécliétions. Vous con–

venez qu'on peut faire fon falut daiis 1.lOtre

églife ; nous croyons qq,'on ne le peut hors

de fon fein. Rendez-vous. Répandez la joie

dans cette famille. Faices

le bonheur de

Clémentine.

Quelle idée, mon pere , prendriez-vous

d'un hom_me qui facrifieroit fa confcience

aux plus grands avantages , aux plus hautes

coníidérations de la terre

?

Si je pouvois

me perfnader qu'il

fíh

indifférent...... Mais

re1nettons ce point

a

d'autres circoníl:ances,

lrn:fque nous pourrons le trairer entre vous

&

moi, comme entre un pere

&

fon fils.

Aujourd'hui, n'augmentez pasmes peines,

en me mettant dans la nécellité de refufer

quelque chofe

a

cetre chere

&

i:efpeél:abl_e

aífemblée.

·

Mon pere , lui a dit le prélat , n'iníilhms

plus fur ce point. Vous íavez quelles expli–

cations j'ai eues avec !e chevalier. Il eíl: iné–

branlable. Si dans la foite vous faites plus

d'impreffion fur lui, nous vousdevrons tout

notre bonheur. Et s'adreífanr au marquis:

a

préfent,Monúeur, il eíl: quefüon

d'appreµ~

f

~