_ •I;
2.
•H
I
S
T O
I
R:
E
Moi, j'ai pris le partí de momer,
a
·la
, chambre du dotl:eur. Je l'ai trouvé affi.s,
Je dos vers
la
porte, enfeveli dans fes ré–
flexions;
&
lorfqu'il s'efl: tourné, en m'en–
tendant entrer, j'ai vu qu'il étoit vivement
pénétré.
Cher do&eur Badet , au nom du ciel,
comment
Ce
porte mon frere ?
Ne vous alat'mez pas , .miladi. Tout le
·:monde fe porte bien
a
Boulogne, ou com–
mence
a
fe
·bien porter. Mais, hélas
!
je
m'afllige pour mifs Byron.
Comment, oomment? mon frere feroit-il
marié
'?
11 efl: impoffible. Je ne le· croirai
jamais. Mon frere eft-il marié?
Oh! non, avant ces -lettres. Ma-is tour
efr
conclu. Ohere , ohere mifs Byron
!
C~efi
a
p~éfoht
que votrn grandem d'ame fera ·mi'fe
,a
l'
épreuve.
C~pendant
Cl@mentine efl: une
filie d'un rare mérite. Pour vous, Miladi,
-vous pouvez lire ces lettres, mais je ne orois
pas qu'elles . doivent étre ·communiquées'·a
mifs Byron. Vous verrez la fin derniere, quel
efl: !'.embarras du ohevalier , entre fqq__liqn–
neur
&
fa
rendreífe. -
,
J'ai pa·rcour-u fort avidernent les trois
14:~
tres. O doll:eur
!
lui ai-je dit en finiífan\
-
•COmment faire ,oette ouverture
a
Mad. Selby_,
a
Mad. Sherley,
a
notre Henriette? Cepen-–
-dant différer de les rejoindre, lorfqu"elles
íavent que ces lettres font de mon frere, ce
foroit les
alarm~r
-rrop. Defoendons.
Prenez vous-meme les lem:es ,
Miladi.