Previous Page  341 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 341 / 442 Next Page
Page Background

r>v

C1nv.

Gn.ANnxssoN.-

r~f

Ja

falle'

a

grands pas

&

d.'

un air chagrin.

Enfuite

fe

remettant fur

fa

chaife: Madame ,

a+il

dit

;i

fa

fernrne , nous allons voir ce

que cette dignité de votre fexe, }JOUr laquelle

vous avez íi fouvent plaidé, fera capable

de produire dans la plus noble de toutes

les ames. Mais, hélas

!

ce cher amour trou–

vera une extreme différence entre la théorie

&

la pratique.

Lucie pleuroit:

fa

douleur éroit muette :

Mad. Selby s'eíl: elfuyé plufieurs fois les yeux.

Chere miladi, a-r-elle dit enfin , comment

apprendrons - nous cette nouvelle

a

mifs

Byron? Il faur qu'elle la fache de vous. Elle

aura recours

a

moi pour fe confoler. Un peu

de patience , M. Selby ; vous ne ménagez

point a{fez íir Charles Grandilf

011.

Je lui ai demandé auffi un peu'. de quartier

pour mon frere , en lui repréfenrant

qu'il

méritoit plut6t d'etre plaint;

&

je lui _ai

lu la concluíion de

la

troiíieme lettre. Mais

ríen ne pouvoit appaifer M. Selby. Il a con·

tinué de blamer

fir

Charles. Apres tout,

chere fa:ur , ces feigneurs de la création

font plus violents, plus déraifonnables,

&

par conféquent plus fots

&

plus pervers ,

plus enfunts,

s'il

vous pla1t, que nous autres

femmes, lorfqu'ils voient manquer ce qu'ils

défüent beaucoup.

, Pendant que nous cherchions le moyen

ele faire cette trifte ouverture

a

notre char–

mante amie, Mad. Sherley

eíl:

:irrivée au

f;hateau. Nous lui avons

¡;;ommuniqué

auJiitót