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r s
T
o
1
n,
E
for
leurs caraéteres. Elle fixe le jour de fon
départ & de
fa
route. Milord
L...
milord G...
&leurs femmes, doivent
l'
accompagner pen–
danr une partie du chemin. Elle a pris congé
des dames lt.iliennes, qui fe propofenr d'aller
promener leurs chagrins dans les provinces
d'Angleterre. Deux longues letrres; l'une du
vieux clievalie.r Meredith
a
mifs Byron,
l'
autre d'elle, en réponfe, apprennent
a
mifs
Selby que M. Fouler, roujours éperdument
amoureux, mais fans
~f
pérance, a renoncé
au mariage ; que
1'
onde
&
le neven, dans
un tranfporrd'affeétion& d'eilime pourmifs
Byron, penfenr
a
fe défaire en
fa
faveur
d'tme partie coníidérable de leur bien, pour
juilifier la qualiré de p·ere qu'elle a donné"e
a
l'oncle, & celle de frere qu'elle veut don–
ner an neven : mais dans
fa
réponfe au vieux
chevalier, elle emploie de
fort
bonnes raifons
pour lui
o
ter cene penfée. Bien enrenda qu'en
parrant de Londres, elle promet d'enrretenir
un cofí11nerce de lerrres avec fes meilleurs
amis, fu.r-tout avec miladi G... Enfuite la
frene changeant par fon départ effeél:if,
elle écrit da chareau de Selby. Sa premiere
lettre contiene un long détail de
fa
route,
depuis qu'elle a quitté fes conduéteurs
a
Dunfiable, ou fon ancle ,
fa
cante
&
fa
coufine Selby éroient venus au·devant d'elle.
Elle ·a rencontré tou5 fes anciens amants,
c'eíl:-a-dire, les
Greville,
les
Fenvid,
les
Orme.
Ils n'ont pas manqué de fe rrouver
fur fon chemin, pour lui renouveller leua