Dl1 CHEV. G1tANDfSSON.:
3'7
par cet empreílement , aprt:s le difcours
qu'
elle
vous a tenu. Si
e'
efl: la tour
t
avantage
que vous tirez d'une querelle, iamais, jamais
ne retombez dans le meme cas.
O
Madame
!
vous en eres quitte trop ai(ément' íi vous
n'eres pas généreu(e. Elle a levé la ma1n vexs
moi avec un air de menace;
&
fe tommant
vers fon mari : croyez-moi
~
Milord , joi–
gnons-nous enfemble contre cette étrangere,
qui ofe
[e
meler de nos tracaíferies domeíl:i–
ques. Henriette, Henriette, a-t-elle ajouté,
je
ne vous pardonnerai jamais votre derniere
le<ron.
.
_
C'e!l: ainíi , ma chere Lucie , que:
s'
efl:
terminée cette puérile querelle. Ce qui me.
chagrine.uni9ue!llent.' c'efl: que dans
l~ c~1~
duíión, 11 n y
ait
pomt eu aifez de d1gmte
de la pan
<fo
milord. La joie de fon
ccem~
échtoit íi vivemel'lt
fur
fes
levres , que
l'imperrinenteCharlotte alaiífé voir de remps
en
temps, par difféFentes marques·, qu'elle:
s'
applaudiffoit d'etrenéceífaire·afon
bonheur~
Mais, Lucie, ne
l'
en efümez pas moins; car'
elle a
mille charmaores quatirés.,
. Ils m'
ont engagé a paffer le refte du j_our
avec eux. Entilie s'efl: réjouie de leur récon–
ciliation. Son ccenr
fe.
fuifoit voir dans les
témoignages de
fa
}oie. Si je pouvois l'aimer
plus que je ne fais , elle.
m'
en donneroit de:
nouvelles raifons chaque fois que je la vois.
N.B.
Les lettres fuivanres contiennent le
réci~
des adieux. de mifs Byron
a
tous fes
wüs de Londres.\
a:vec
d.e longues
ré1kx~ous