3-ti.
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H
r s
T
e r
ll E
tµie femme. Comptez , mifs Byron, que·
je
.ne fuis pas un homme de mauvais naturel.
Miladi.
Mais captieux, emporté, _Milord.
Qui s'y
ferojr
attendu.?
/t{ilord.
En vérité , chere mifs Byron ;
jamais femme n'entendit mieux l'art d'ag–
graver l'offenfe. D'.ou peut venir cette obfü–
nation, fice n'eíl: du mépris qu'elle a pour
moi?
.
Miladi.
Chanfon
!
Vous revenez
a
la plus
folle de toutes les
iel~es.
Mais
fi
vous le
penf
~z
férieufei:nent , ne pre.1nez-vous pas
une excellente voie pour r.eméd:iei; au mal ;
en vous e.mportant , en faifant mille grima–
~es,
pouífant la paffion
jufqu'a fembler–
pret d'écumer par la bouche? ]€,luí
ai
dir,.
mifs Byron ( le voila ; qu'il le nie , s'il en a
le fi:ont), que l'homme aúquel
j'
ai fait mes
va:ux, avoit ·un autre vifage. Tout autre
t;1'auroit-il pas pris ce reproche pour un
com~·
pliment
a
fa
figure
naturell~'
&
EJ.ºauroít-i.l
pas jeté
a
l'iníl:ant le vilain mafque de
la
.paffion, pour ne montrer que fa phyfionomie
ordinaire?
Milord.
Vous voyez , mifs Byron , vous
voyez
l'
air de
railleri~
q_u'elle affeél:e , au
momenr meme ou nous fommes.
·
Miladi.
Vous voyez,
rr~ifs
Byron, s'il
y eut jamais ríen de fi
capti~ux.
Mais favez–
~ous
queHe femme
il
falloit
a
milord? Une
femme hautaine, qui pi1t luí rendre colere
pour colere. La douceur eíl: man crime. On
ne peut me mettre de mauvaife humeur. 11.