:i.S
H
r s
T
o
1
R F.
M'ífs
Byr.
Il faut done me taire.
Miladi.
Non point abfolument. Vous po•·
vez me dire des chofes nouvelles fur de vieux
fojets. Mais íilence
!
l'homme vient. Elle a
couru auílitot
a
fon clavecin. Efi-ce l'air
que vous demandez , Henriette?
&
prelfant
les touches, elle a joué un air d'accompa–
gnernent
fort
tendre.
Milord G...
Mifs Byron, je Cuis votrefer–
viteur tres-humble. Votre préfence répand
la
joie dans mon creur. Madarne, ( en
fe
tournant vers
fa
femme) vous n'avez pas
été affez long-ternps avec mifs Byron pom
commencer un air. ·Je ne
fais
quelles
font
vos vues.
Miladi.
Charmante chofe que l'harmo–
nie
!
Mais pauvre affiigée que je fuis, je
n'en connois plus d'autre que celle de
mo11
clavecin.
Milord.
(
Levant les deux mains )
l'har–
monie, Madame
!
Dieu m'eíl: témoin... mais
je veux tout expofer devant mifs Byron.
Miladi.
Il n'eíl: pas befoin, milord.
Elle
fait déja tont ce qn'elle peut favoir;
-3.
moins
qu'il n'y manque les belles couleurs gue
vorre impétueux efprit y peut ajouter.Aunez·
vous ici ma longue lettre , Henriette?
Milord.
Seroit-il poffible, Madame, que
vous euffiez eu le creur d'écrire......•
Miladi.
Dites /e
courage
,
milord. Pour–
quoi ménager les termes? Vous pouvez parler
~mili
librement devant mifs Byron , que vous·