DU CHEV. GR.ANDISSON.
2,
l'avez faitavant qu'elle füt ici. Je pénetre le
-fond de votre penfée.
Milord.
Eh bien ,
le courage
done.
Mí{s Byr.
Fi,
fi,
milord. Fi ,
fi,
Madame.
Quelle aigreur de part
&
d'autre
?
Si je m'y
connois un peu, vous avéz badiné comme
des enfants, 1ufqu'a ce que le jeu s'eft tourné
en querelle.
Milord.
Si vous favez la vérité, mifs Byron,
&
íi
vous me trouveZ:. blamable...
Mifs
Byr.
Je ne blame que vorre chaleur,
Milord , vous voyez que miladi eíl: de fang–
froid; elle ne s'emporte point. Ellene paroit
clélirer que votre amitié.
Milord.
Maudit fang-froid ! tandisque
j'ai
le défefpoir dans le cceur.
Miladi.
Excellent langage de tragédie
~
Mais Henriette, vous vous trompez. Ce n'eít
pas de la chaleur feulement. Milord eíl: un
emporté. Si humble avant le mariage ! N'a–
t-il pas connu mon caraétere
?
11
I'
a fouffert
lorfr¡u'il ne me devoit rien ;
&
maintenant
qu,il m'a les plus grandes oblígations.......
Henriette, Henriette , croyez-moi , ne vous
mariez jamais.
Mrfs
Byr.
Chere miladi
!
votre
c~ur
vous
condamme. Je fuis sure que le tort eíl: de
votre coté.
Milord.
Mille graces , Mademoifelle : Je
veux que vous foyez informée de tour, ju(–
qu'a !'origine.
Miladi.
Ju(qu'a }'origine! mifs Byron la
fait dt:ja: c'eíl: moi qui vous rapprend ..
B ;