Previous Page  235 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 235 / 442 Next Page
Page Background

DU CHEV. GR.ANDISSON.

2,

l'avez faitavant qu'elle füt ici. Je pénetre le

-fond de votre penfée.

Milord.

Eh bien ,

le courage

done.

Mí{s Byr.

Fi,

fi,

milord. Fi ,

fi,

Madame.

Quelle aigreur de part

&

d'autre

?

Si je m'y

connois un peu, vous avéz badiné comme

des enfants, 1ufqu'a ce que le jeu s'eft tourné

en querelle.

Milord.

Si vous favez la vérité, mifs Byron,

&

íi

vous me trouveZ:. blamable...

Mifs

Byr.

Je ne blame que vorre chaleur,

Milord , vous voyez que miladi eíl: de fang–

froid; elle ne s'emporte point. Ellene paroit

clélirer que votre amitié.

Milord.

Maudit fang-froid ! tandisque

j'ai

le défefpoir dans le cceur.

Miladi.

Excellent langage de tragédie

~

Mais Henriette, vous vous trompez. Ce n'eít

pas de la chaleur feulement. Milord eíl: un

emporté. Si humble avant le mariage ! N'a–

t-il pas connu mon caraétere

?

11

I'

a fouffert

lorfr¡u'il ne me devoit rien ;

&

maintenant

qu,il m'a les plus grandes oblígations.......

Henriette, Henriette , croyez-moi , ne vous

mariez jamais.

Mrfs

Byr.

Chere miladi

!

votre

c~ur

vous

condamme. Je fuis sure que le tort eíl: de

votre coté.

Milord.

Mille graces , Mademoifelle : Je

veux que vous foyez informée de tour, ju(–

qu'a !'origine.

Miladi.

Ju(qu'a }'origine! mifs Byron la

fait dt:ja: c'eíl: moi qui vous rapprend ..

B ;