nu CnEv.
GRANn1ssoN.
H
la
fauce qu'a m2. tel'ldreífe. Je ne puis fup- .
poner votre mépris,
&
jamais je ne le mé–
riterai.
Miladi.
Pourquoi ne m'avez-vous pas tenu
Je meme langage
>
il y a quelques beures?
Pourquoi vous erre expoíé , malgré mes
inftances?
. Je l'ai f,rife un peu
a
l'écart. Soyez géné–
reufe
>
e
1arlotte. Que votre mari ne foit
pas le feul pour 'qui vous manquiez de gé–
néroíi é.
Miladi.
Bon! notre querelle n'a pas eu
la moitié de
fa
durée. Si nous faifons la paix
devanr vous, elle [e fera de mauvaife grace.
Une des plus in!ipides chafes du monde,
eíl: une querelle qui n'eíl: pas pouífée avec
un peu de vigueur. Il ell certain que nous
la renouvellerons.
Mifs Byr.
Prenez pourvous-meme le con–
feil
q_ue vous donniez a milord ; ne vous
expoíez poinr,
&
recevez-en un autre; c'eíl:
qu'tme femme s'expo[e infailliblement, lorf–
qq'elle expofe fon mari. Je reífens déja un
peu de confuíion pour vous. Vous n'eres
point cene Charlotte que
j'
ai connue.Voyons
[¡vous attacbez quelque prix a l'opinion que
j'
ai de vous'
&
íi
vous eres capable de re–
conno'ltre une erreur de bonne grace.
Mtladi.
Je fuis une femme douce, hum–
ble
&
docile. Elles'eíl: tournée vers moi; elle
m'a fait une révérence plaifante, en tenant
fes deux rnains devant elle: c'efr un effai,
m'a-t-elle dit; en e"es-vous contente? En-
,
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