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fuite marchant vers fon mari, qui prome–
noit fes regards vers la fenetre,
&
qui s'eíl:
avancé au devant d'elle en la voyant appro–
cher : Milord, a-t-elle cornmencé, avec une
révérence, mifs Byron vient de m'apprendre
une parrie de mon devoir que je ne favois
pas. Elle
[e
propofe d'etre quel'que jour un
modele d'obéifiance.
Il
auroit été fort heureux
pour vous que j'euífe eu fon exemple. Elle
me fait entendre qu'a préfent que je fois
tnariée
>
je dois erre grave
>
fage
>
&
for–
tout exrremernent fourni[e ; qu'un fourire
me
conv~ent
a peine ; que je dois etre ré–
fervée, férieufe,
&
re[peél:er rnon mari. Si
v<tus croyez, Monfieur, que cette conduice
foit le devoir d'une femme mariée;
&
íi
vous.
l'attendez. de moi, ayez la bonté, lorfque
vous m'y verrei manquer, de rn•en avenir
par quelque grimace.
A
!'avenir,
fi
je me–
fens difpofée a pouífer le badinage un peu
trop loin, je n'oublierai pas de vous en de–
mander auparavant la permiffion.
Et
faifant
une nouvelle révérem;e, les bras croifés de–
vant elle> reíl:e:-t-il quelque chofe a faife de:
plus?
Il l'a prife clans fes bras;
il
l'a ferrée ten–
drement ; cher objet de toutes mes affec–
tions > au milieu meme de vos plus injuíl:es.
caprices
>
voila> voila ce qui reíl:e
a
faire;
je ne vous demande que la moitié de l'amour
que j'ai pour vous,
&
je
fu~s
le plus heu-
reux des honunes.
·
Milord
2
ai-ie
i.nce.rromt>U.t vous
g.att}Z·
tout