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s

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o y'

R

:E

cret fltt qmteíl:é, lorfqu'il fera foni de tm.

bouche.

Mifs

Byr.

Si vous 1'exigez, voici ma dé–

cifion. Vous, Miladi, vous reconnoltrez que

1a

faute vient de vous. Milord ne s'en fou·

viendra que pour éloigner a jamais

[es

fau!fes

imaginations,

&

pour promettre qu'a !'ave–

nir

il

faura mettre de

la

diíl:inébon enu·e ce

qui vient de bon ou de mauvais naturel;

qu'il fe pretera de bon)1e grace a vos plaifan–

reries,

&

qu'il ne s'en offenfera jamais, parce

que , tout exceffives qu'elles foient quelque–

fois, elles ne changenr rien au fond d'un ad–

rriirable caraétere. Qu'en di res-vous, Milord?

Milord.

Croyez-vous qu'elle confente a ce

que vous propofez

?

Miladi.

Odieufe quelhon

!

Je vous Iai!fe

enfemble. Apprenez que de ma vie je n'ai

commis de faure. Ne fuis-je pas une femme?

Si milord veur demander pardon de toutes

fes minauderies...... Elle s'eH: arretée;

mai~

roujours en mouvemenr pour fortir. Je l'ai

retenue.

Mifs

Byr.

C'eíl: ce que milord ne fera

point. Vous avez déja pou!fé le badinage

a

I'exces. Milord confervera

fa

digniré, pour

l'honneur meme de fa femme. Il ne confen–

tira pas

110 11

plus a

VOlJS VOÍt

fortir.

I1__a pris une de fes mains, qu'il a prelfée

de fos levres. Au nom du ciel, Madame

1

foycns heureux. Notre bonheur dépend

~e

vo us. Il en dépendra toujours. Si je

fo1s

coupable de quelque chofe, n'en attribuez