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~xrraordinaire·,
dont nous avons pení'é aulli–
tot
a
vous communiquer le Eécit. Premié–
rernent, ayez le creur tranquille fur le che–
valier Hargrave Pollexfen, qui efi
a
la vérité
de
retour de Londres , mais en fort mauvais
état.
La frayeur l'a ramené en Angle–
terre, d'ou il ne penfe _plus
a
fortir. Vrai–
femblablernent il doit fon exiftence
a-
mon
fi:ere.
M.
Bekher, pour
[e
procurer des éclair–
ciffeí11ems plus certains,
a
pris la_peine d'aller
chez lui ,
&
de parler au valer rnéme qui
étoit préfent
a
l'aéhon. Des circoníl:ances
qu'il a recueillies,
&
de la relation de
M~
Lowther,
íl
a fait une lettre pour le doél:eur
Barlet, qu'il nous a communiquée ;
&
je
lui ai demandé la perrniflion d'en prendre:
un
exrraiE pour vous.
Le mercredi
30
d'avri}., c!_ans le cours de
r
apres-midi, rnon frere ayant M. Lowther
avec lui dans
fa
chaife de poíl:e,
&
s'ap–
prochant de Paris, dont
il
n'
étoit plus qu'a
d'eux ou trois rnilles , un homme
a
cheval
s'avanc;a vers
fa
chaife, avec toutes les mar–
ques d'une vive frayeur,
&
le pria d'en–
tendre uro
afh:~ux
récit. Mon frere
fit
arréter.
le
poíl:illon.L'inconnu leur dit que fonm¡¡1tre,
qui étoit un gentilhomme Anglois
~
avec
un
de fes amis , de la meme nation , venoir–
d'
erre atraqué par [ept hommes
a
cheval·,.
&
forcé de quitter le grand chemin dans
fa
chaife
<:fe
pofte; que les cavaliers érant en
fi
gi;and·
nombre
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il
y
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to.ute
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