l)
u
e
H E V.
G
R A N D
r s s o
N.
41
tlons pour dérober la connoiífance de lem:
mute. Ils avoient feint de vouloir prendre
celle d'Anvers. Depuis deux jours nous les
fuivons
a
la trace. Vous voyez le mari , un
frere
&
leurs meilleurs amis , tranfportés
d'indignation
&
de fureur.
Il paro1t , ma chere , que les deux coupa–
bles avoient fait partir eñ effet, quelques-uns
de leur gens pour Anvers,
&
que c'éroit par
cette raifon qu'ils n'en avoient qu'un
a
leur
fuite. Le cavalier ajoura, qu'il
y
avoit un troi·
íieme. Anglois dans un complot; qu'íl étoít
fortí d'Abbeville , fcene de leur in
fa
mie ,
dans une voiture différente; mais qu'il avoic
été fuiví de pres ,
&
qu'il lui feroit difficile
d'échapper. C'efr apparemment M. Bagen–
hall. Sir Hargrave n'ayant vu d'abord que
trois de fes adverfaires, avoit entrepris de
faire quelque réfifrance ; mais lorfque les
quatre autres avoient paru _, le courage lui
avoit manqué en les reconnoíífant. 11
s'~toit
l,aiífé conduíre dans un lieu commode
a
leur
delfein. Son valer , qui étoit
a
cheval ,
&
c¡u'ils avoient négligé, apres
l'
avoir défanné,
s étoit dé!.:.obé pendant 1exécution, dans l'e!–
pérance de lui procurer du fecours.
Sir Charles répondit que le plus juíl:e ref–
fentiment n'aurorifoit perfonne
a
fe faire
juíl:ice de fes propres mains. On luí répliqua
que files coupables fe croyoient en droit de
fe plaindre , ils favoient ou trouver ceux
J:'¡Ui les avoient maltrairés. Dans l'intervalle.
M. Lowther, qui avoit eu le temps de viúter