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offurt de venir au devant de moi jufqu'au

pied des Alpes : mais lui ayant écrit de Lyon

que j'efpérois de le voir

a

Parme, je l'ai

trouvé dans cette ville, chez M. le comte

de Belvedere, ou il étoit arrivé la veille

>

avec le pere Marefcotti. Ils ont marqué tous

trois w1e extreme fatisfaél:ion de me voir :

&

lorfque je leur ai préfenté M. Lowther

>

avec les éloges dus

a

fon habileté , en leur

apprenant auffi que

j'

avois confulté les plus

habiles médecins de ma nation , fur la ma–

ladie de leur Clémentine ,-ils m'ont comblé

de bénédiél:ions, jufqu'a m'8ter le cemps de

leur demander des nouvelles d'une

fi

chere

famille. Difgrace

!

affiiél:ion

!

m'a dit feule–

ment l'éveque , avec un regard

fi

criíl:e qu'il

m'a pénérré de compaffion.

11

a voulu qu'a–

vant font récit, on com.mencac par m'offiir

quelques rafra1chiílements.

A la fin , preífé par mes iníl:ances , il m'a

dit : Jeronimo , le pauvre Jeronimo efr vi–

vant; e'eíl: tout ce que

j'

ai

d'heureux

a

vous

apprendre. Votre préfence lui fera plus falu–

taire que tous les remedes. Clémencine eíl: en

chemin, pour revenirdeNaples aBoulogne.

Elle eíl: d'une extreme foibleífe, obligée

a

mettre beaucoup de lenceur dans

fa

marche.

On lui fera prendre quelques jours de repos

a

Urhin. Chere fceur

!

q_ue n'a-e-elle pas fouf–

fert de la cruauté de

fa

couíine , auffi-bie1J.

que de

fa

maladie? Le général l'a toujour.s:

traitée avec amitié. Il eíl: marié ; depuis votre

départ ,

a

une dame dont le mérite , la

for~

Tome

VI.

C