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48

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E

N.

B.

On ne doutera point que dans

l'ifl–

tervalle les deux darnes n'aient continué leur

cornmerce de lettres. La foppreílion qu'on

ea

fait, n'eft

a

regretter que pour ceux qui

aiment les perits dérails domefriques. Il

eft

temps de préfenrer

fir

Charles en Iralie.

L E T T R E

L

X

V I I l.

1.e clzevalier G

R A N

v

I

s so

N,

au doc1eur

fJ.4RLB T.

A Boulogne,

:21

Mai.

V

o u s

avez dfi juger , mon cher

&

rei:

l'edable ami, qu'il me [eroit difficile de

vou~

écrire a'\>ant mon arrivée dans ·cette ville.

L'exécurion reftamenraire m'a donné

a

París

plus d'occuparions que je ne m'y étois atten·

du. Enfin le focces

á

i;empli roures mes e[pé–

tances.

M.

Lowrher doit vous avoir informé

des premiers événemenrs de ll!Jtre voyagc,

&

d'une avanture

fort

extraordináire

qui

nous

-cfr

arrivée pre[qu'anx pones de París.

Le rerardement de la belle faifon nous

a

fait trouver quelque difficultéapaífer le Mont·

Cenis ;

&

dans un

fi

mauvais remps, je

n'ai

pas été forprís de trouver le fommer de cerr_e

niontagne moins agréable qu'il ne l'eíl: ord1-

nairement au commencement de l'été. Vous

vous fouvenezque

l'

évequedeNocera

m'avoit

offer-<