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N.
B.
On ne doutera point que dans
l'ifl–
tervalle les deux darnes n'aient continué leur
cornmerce de lettres. La foppreílion qu'on
ea
fait, n'eft
a
regretter que pour ceux qui
aiment les perits dérails domefriques. Il
eft
temps de préfenrer
fir
Charles en Iralie.
L E T T R E
L
X
V I I l.
1.e clzevalier G
R A N
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I
s so
N,
au doc1eur
fJ.4RLB T.
A Boulogne,
:21
Mai.
V
o u s
avez dfi juger , mon cher
&
rei:
l'edable ami, qu'il me [eroit difficile de
vou~
écrire a'\>ant mon arrivée dans ·cette ville.
L'exécurion reftamenraire m'a donné
a
París
plus d'occuparions que je ne m'y étois atten·
du. Enfin le focces
á
i;empli roures mes e[pé–
tances.
M.
Lowrher doit vous avoir informé
des premiers événemenrs de ll!Jtre voyagc,
&
d'une avanture
fort
extraordináire
qui
nous
-cfr
arrivée pre[qu'anx pones de París.
Le rerardement de la belle faifon nous
a
fait trouver quelque difficultéapaífer le Mont·
Cenis ;
&
dans un
fi
mauvais remps, je
n'ai
pas été forprís de trouver le fommer de cerr_e
niontagne moins agréable qu'il ne l'eíl: ord1-
nairement au commencement de l'été. Vous
vous fouvenezque
l'
évequedeNocera
m'avoit
offer-<