•
Jl.
H
I
s
T
o
I
lt
E
leté;
&
dans la fatisfaél:ion qu'ils en reffenti–
rent, ils l'aífurerent q_u'indépendamment du
fucces , fon voyage feroit pour lui
la
plus
avantageufeaffaire qu'il eut jamais entreprife.
11
répondit qu'étant au deffus du befoin, l'in·
téret avoit eu peu de _part
a
[es
vues ' & qu'il
étoit parfaitement
fatis~ait
des_conditions
que je lui avois déja fait accepter.
Jugez , cher doél:eur , avec quelle émo–
tion je revis le palais del1a Porretta, quoique
Clémentine n'y fürpointencore. Jeme hatai
.. de palfer dans
r
appartement de mon cher
Jeronimo, qui étoic inftruit de mon arrivée.
En me voyant paro!tre : J'embraíferai done
encore une fois , s'éc:ria-t-il , l'hon,.11ne gue
j'aime, mon cher, mon généreux Grandilfon
!
Ah! c'eft aujourd'hui que j'ai aifez vécu.
Il pencha la tete for fon orniller, pour me
coníidérer d'un air attendri. Je voyois éclater
fur fon vifage le plaifir au milieu de la
clouleur.
L'éveque, qtú n'avoit pu erre témoin de
cette cendre ícene , parut alors ,
&
me
die
que le marqtús
&
la marquife étoient
fo~r
impatients de me voir.
11
me conduiíit
lu~meme. L'accueil du marquis fue civil;
mais
celui de la m:n:quife ne peuc erre comparé
qu'-3. celui d'une mere qui revoit un fils apres
une longue abfence. Autli me die-elle qu elle
m'avoit toujours regardé comme un qua–
trieme fils;
&
qu'a préfentqu'elle venoitd',ap·
prendre que je m'étois fait accompagner d
U!1
habile ohirurgien,
&
que j'apporrois les av1s