nu
CHl!V.
G:ttANDiss ·oN.
f"'
m'étre pas fié la-deífus a man creur. Quel
auroit été mon embarras
!
Graces au ciel
>
je n'ai rien
a
me reprocher. Lorfqu'on ne
fe
jete pas témérairement dans le danger
>
&
qu'on n'a pas trap de COf.:lhance a
fei
propres forces, on peut efpérer de
fa
propre
prudence des fecours proportionnés
a
1
oc-
caúon. .
·
·
J'ai parlé
a
la
tillarquife ·, de Mad. de
Sforce
&
de
fa
fifü~,
&
je lui ai demandé
íi
ces deux dames étoient a Milan. Vous
fa–
vez, fans doute, m'a-t-elle répondu , le
cruel traitement queClémentiriearec¡:u dans
cette maifon ; Mad. de Sforce prend, I?arti
pour
fa
filie. Ce différnnt nous a mis fort mal
enfemble. Elles
font
tomes deux a Milai.1.
Le génÚal a fait ferment de ne les revoir
jamais, s'il peut l'éviter. L'évéque a be(oín
de toute fareligion pour leur pitrdonner.Vous
n'ignorez pas , Chevalier, les raifons
qui
ne
i1ous permettenr point de laiífer prendre le ,
~
voile a Clémentine.
J'
ai conc;u , Madame, que c'étoient des
raifons de famille, fondées fur lés dernieres
difpoúrions de fon grand-pere; mais je n'ai
jamais eu
la
curioíité de m'en inforrner plus
particuliérernent.
Ma fille Moníieur, eíl: en poífeJiion d'une
terre tort
~oníidérable)
qui touche
a
la prin–
cipale des notres. Elle doit ce préfent
a
fes
deux grand-peres, qui' l'aimoient taus
deu~
avec patlion,
&
qui
{e
réunirent, pour lm
donuer une marque folide de leur rendreífe.
e
r