Previous Page  265 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 265 / 442 Next Page
Page Background

.

D'Ü CaE·v.

(;1~."ANDI·s~e· Ñ'~

r;·

eouline

!

cruelle tante

!

Avec les

appareric~

d.'une

fi

vive affethon,pour ma fille

!.

Mal~

heureúx le jour ou nous la remlmes entre

leurs

mains

!

Outre

la·

belle terre qu'elle tiene de fes

grand-peres, nous pouvons faire beaucoUE

en

fa

faveur. L'Itálie a peu de fiunilles auffi .

riches que la norre. Ses_freres !'le conGderent

point leur propre inréret ,. lorfqu'il eíl: quef–

tion

d~s

íiens;

&

je lui dois auiii cene juf–

tice, que

fa

générofité ne cede point

a

la

leur. Nos quatre enfants n'ont jamais connu..

ce que c'eíl: que l'.altercation. L'avantage de

}:un ,.eíl: roujours celui del'autre. Cetre fille,

cette cbere fille, a fait de tout temps les dé–

lices de

fa

famille. Quelle feroit notre joie

de la voir rétablie,

&

mariée fuivant l'in:

clination de fon creur! Cependant nous avions

touj ours·cru remarquer que, malgré les- dif–

pofitions de fes grand-peres, fon pencbant

étoit pour le cloítre..Mais

a

préfent , Che–

valier , vous ne vous éronnerez point que·

nous- foyons

réfolus de nous y oppoíer. ·

Pourrons-nous confentir

a

voir la cruauté

de Daurana récompenfée, fur-tout lorfque

nous ne pouvons plus nous diilimuler les

motifs de

fa

barbarie ? L'aurois - je jamais

penfé de ma freur Sforce? Mais que ne peu–

vent l'amour

&

l'avaríce, lorfque ces deux

paffions réuniifent leurs forces; l'une regnant

dans le areur de la mere ,

&

l'

aorre dans

ce~

fui.

de la .fille

?

Hélas

!

hélas

!

elles onr· ruiné-:

G6